Nos sacs balances a fond de cale d'un autobus local, nous avons fait route vers le sud de Quito. Le paysage est presque Alpin : les flancs de volcans sont cultives (pommes de terre, oignons, ail, lupin...) et les vaches ont un air de Prim Holstein.
Notre premier stop nous conduit au marche colore de Pujili. Il draine des centaines de locaux a la ronde, qui viennent ici acheter et vendre fruits, legumes, viande et poisson (je vous laisse apprecier la distance a la mer... et l'odeur subsequente!:-) Toutes les femmes ici portent l'habit traditionnel : les mollets gaines dans de hautes chaussettes en laine, la jupe bouffante, le gilet colore, le sombrero egaye d'une plume de paon et deux longues nattes reunies dans le dos. Nous sommes les seuls touristes alentours et ravis de saisir de telles scenes de vie. Les comedores surtout, sont un regal. Une succession de petits stands de bouffe offrant table, banc et plats affriolants : couenne de porc soufflee, cochon d'inde roti, galettes de mais au fromage fondu, poisson frit, têtes de cochon grillees...
Nous avions prevu de passer la nuit dans ce petit bled mais le seul hotel du coin ... n'existe plus! nous changeons de plan et sautons dans un bus pour Quilotoa. Nous y arrivons dans le brouillard et la pluie, et nous refugions dans une petite pension familiale, dont la piece de vie rechauffee par un poele a bois est bien accueillante.
Le lendemain nous amene a nouveau soleil et ciel bleu.Un temps parfait pour admirer la lagune qui s'est formee dans le cratere effondre du volcan Quilotoa, a quelques centaines de metres de la. Epoustouflant. La descente au fond du cratere est rapide, et la remontee... plus "essouflee"! Le reste de la journee passe a observer la vie du village et de nos hôtes, a peindre et a ecrire.